Mali : Le procureur Iliass Maïga, espoir d’une justice décriée

 Au Mali, les citoyens victimes, vulnérables, endeuillés, à qui on a causé du tort ne craignent-ils pas de se plaindre à cause de l’injustice ? Les relations ne prévalent-elles pas aux yeux de la loi ? Les malfaiteurs, malfrats, escrocs et arnaqueurs ont-ils peur de la poursuite judiciaire ? Si les relations étaient basées sur la confiance, les liens de parenté, et bien, les tendances ont changé eu égard au nombre de personnes victimes de leurs proches. Apparemment les proches et connaissances sont devenus les proies les uns pour les autres. Que pouvons-nous faire face à ce fléau social d’injustice, dont la correctrice et donneuse de leçons est la justice.

Si la justice malienne fait objet de critiques, de doutes et de méfiance par bon nombre de population, et bien il y a encore des magistrats justes, qui respectent la déontologie de leur profession. Le procureur Iliass N. Maïga dans le palais de justice de la commune V du District de Bamako en est un exemple. Natif de la région de Gao, il est actuellement le premier substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune V du District de Bamako.

Nous vous étalons les faits que nous avons vécus avec ce procureur à la langue tranchante. Etant un passionné de la justice, nous passons de temps en temps au tribunal de la commune V pour assister aux audiences publiques. Lors des audiences auxquelles nous avons pu assister, il écoute toujours attentivement les deux parties. Suite à cela, il étale les faits devant le président des audiences. Ainsi, comme toujours, il défend avec toute son énergie les causes des victimes sans défense. Il parle sans langue de bois, et étale les faits tel l’eau de roche. Il ne montre aucun intérêt pour une quelconque classe. Il est l’homme du juste milieu, et tous les citoyens sont traités sur un pied d’égalité chez lui. Il est aujourd’hui un fervent défenseur des droits des personnes méritant assistance, n’ayant pas les moyens de se prendre un avocat.

Il traite avec égalité et équité tous les individus. Je ne suis pas le seul à constater les faits. Ces affirmations sont la suite d’une petite enquête auprès de quelques publics ayant assisté à ces audiences. Eu égard à ces faits, n’est-il pas l’état de la justice malienne aujourd’hui ? N’est-il pas l’espoir, le dernier recours des sans voix, sans aide et ni espoir ?

N’est-il pas l’homme qui essuie les larmes des orphelins, veufs et toutes les autres catégories sociales vulnérables ? N’est-il pas dans l’avantage des autorités maliennes (de la transition) de reconnaître les bienfaits et actes d’un tel monsieur ? Nous pensons que la valorisation et la reconnaissance vis-à -vis de lui dans l’exécution de ses fonctions ne peut qu’être une plus-value pour la justice malienne. Nous le considérons aujourd’hui comme une bénédiction pour le Mali du fait de son impartialité. Autant de questions que nous nous posons et auxquelles nous cherchons des réponses.

NB : nous tenons à préciser que le procureur Iliass n’est pas une connaissance. Nous écrivons cet article en guise de reconnaissance, et de remerciement pour ce qu’il fait pour les personnes vulnérables.

 Mama Konta, chercheur

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