Dans le cadre du Ramadan, jour de pardon, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita vient d’accorder son pardon à l’injurieuse publique Djene Banènina Sogodogo suite à la vidéo de pardon de l’intéressé et celle de la chanteuse griotte Nainy Diabaté.
Le président de la République qui n’est pas plaignant dans le dossier judiciaire de Djené Sogodogo espère la voir retrouver sa liberté.
Cependant, IBK est formel. Depuis qu’il est président de la République, il n’est jamais intervenu dans un dossier judiciaire et souhaite ne pas violer ce principe cher à lui jusqu’à la fin de son dernier mandat à la tête du Mali.
L’affaire Bouba Fané l’a démontré où IBK malgré leur proximité, a laissé la justice faire. Et dans le cas Bouba Fané, c’est suite à un retrait de la plainte de l’autre partie que le juge dans le sens de l’accalmie a, en toute indépendance, ordonné sa mise en liberté provisoire.
Pour le cas de Djene Sogodogo, le juge et le procureur ont le dernier mot et ni IBK ni le ministre de la justice Malick Coulibaly ne souhaitent influencer le juge qui est et demeure indépendant.
Néanmoins, ce geste d’IBK est un pas en avant et une bonne nouvelle pour que la bagareuse de Djenè retrouve sa liberté.
Mais une liberté provisoire peut elle la permettre de regagner la France où ses trois enfants l’attendent comme le témoignage une vidéo de pardon d’eux postée sur les réseaux sociaux si l’ont tient compte du fait que c’est seulement la liberté totale qui la donnerait ce droit ?
Le juge va-t-il piétiner le droit et l’action publique pour prononcer un acquittement ou un non lieu et remettre à Djene Sogodogo son passeport, afin qu’elle puisse s’envoler pour la France et rejoindre ses enfants ?
Le temps nous le dira. Apparemment, Djènè Sogodogo du Cdr, selon leur propre slogan a été choqué et éduqué. Et elle s’est repentie.
Nous saluons le pardon accordé par IBK et toute sa famille à celle qui les a insulté au plus haut degré. Le pardon est noble.
A suivre.
Seydou Oumar Traoré