Une affaire à Hiré fait bruit et étonne à la fois, en ce moment, les populations. C’est la mort violente de Gnouplé Guiézon Cyrille, élément des forces de l’ordre en service au commissariat de police de la ville. L’homme, récemment promu adjudant, est tombé sous les balles de ses frères d’armes de la Police criminelle. C’était dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 décembre 2018.
—Un texte Kikié Nazaire—
Selon les premières informations livrées par nos sources et sous réserve de confirmation, on apprend que des éléments de l’antenne régionale de la Police criminelle débarquent à Hiré, dans le cadre d’une mission sur une affaire criminelle bien entendu. Et au centre de cette mission, se trouve le sous-officier Gnouplé Guiézon Cyrille. C’est pour lui, semble-t-il, qu’ils sont donc là.
Poursuivant, nos sources indiquent que les éléments de la Police criminelle, en mission interpellent leur collègue, auquel ils demandent de les conduire à son domicile, pour une perquisition. En ces lieux un peu plus tard, les choses se gâtent on ne sait vraiment dans quelles conditions, et l’adjudant Gnouplé Guiézon Cyrille est abattu. Mais de quoi retourne cette histoire ?
Des informations reçues de nos sources qui les recueillent sur place, l’agent de police, contrairement aux missions qui lui sont assignées par sa tenue, se livrait à des actes peu catholiques. Il est présenté comme membre d’un gang, en compagnie duquel il s’adonnait à des braquages en toute discrétion.
Mais si les choses se passaient jusque-là comme sur du velours pour lui, la mèche finie par être vendue par un informateur anonyme, à la Police criminelle. Et depuis, les agents de ce service le tenaient à l’œil, en suivant tous ses faits et gestes en dehors de son boulot. Infiltrant les milieux qu’il fréquente. Et ayant suffisamment d’informations compromettantes sur lui, ils l’interpellent avant que les choses ne se gâtent à son domicile, lors de la perquisition de son logis, où il est abattu. Voici les premières informations reçues sur cette affaire.
Mais les graves accusations contre l’adjudant sont-elles fondées ou pas ? A-t-il résisté à ses frères d’armes venus l’interpeller, au point de les amener à l’abattre ? Beaucoup de choses se disent. En tout cas, des enquêtes policières sont en cours, pour confirmer ou infirmer les graves accusations portées contre le sous-officier. Et par ailleurs, établir les circonstances exactes dans lesquelles il a été abattu.
En attendant, dans la petite ville de Hiré, l’histoire est au centre des débats, avec des commentaires les uns aussi renversants que les autres.
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