Batogoma morte, vendredi dernier, par négligence des médecins du CHU de Point G. Son cousin révèle tout…
Le Plateau technique et la négligence des médecins du CHU de Point – G ont eu raison sur la vie de ma Petite sœur, ma Cousine Hawa Traoré (Batogoma) le vendredi 23 août 2019.
Tu ne devrais aucunement partir si jeune Batogoma pour une opération d’une hernie qui n’a pu d’ailleurs se tenir par ce que quelque chose n’a pas marché en amont dans le Bloc opératoire.
Tu étais sensée nous revenir à la maison quelques Heures seulement après ton opération. Par ce que, selon les explications des médecins, ce n’était pas une opération compliquée et le Plateau technique offrait cette possibilité au CHU de Point – G.
Qu’est ce qui a fait changer ce programme ? La réponse affreuse est : La négligence des médecins qui auraient oublié de vérifier une « machine » ou « un appareil » qui devrait te fournir de l’oxygène après l’anesthésie ou que la machine en question n’a pu fonctionner pour une quelconque raison.
Est-ce un fait de Dieu cela ? Est – ce qu’on devrait mettre encore et encore ce fardeau sur Dieu ?
Nédogoni, je m’étais fait le devoir d’honorer ta mémoire par mon silence.
Mais, ta disparition brutale nous transperce tellement le cœur. Nous sommes tellement désemparés que je me suis donné le droit et le devoir de crier à la place de toute ta famille, tes connaissances et de tous les êtres humains : CE N’EST PAS JUSTE ! CE N’EST PAS NORMALE😭😭😭 !
Malgré que les mots de l’imam ont adoucis nos cœurs de croyants. Oui c’est vrai que nous sommes tous appelés à mourir un jour.
Tu sais Batogoma, Moussokôrôba, comme j’aimais t’appeler,
Je n’avais guère cru à ton décès qu’en te voyant coucher, ce samedi 24 août 2019 sous la pluie, sur ce brancard tenu par ton mari et tes frères accompagnés des centaines d’hommes. Même – là, je me disais qu’un miracle allait se produire par ce que tu étais pleine de vie même sur le brancard sur lequel on te transportait. Quelque chose me murmurais que tu allais te réveiller car ta fille de quatre (04) ou cinq (05) mois, je ne sais plus,
Que son âme repose en paix et que Dieu donne à nos médecin la force et la conscience de leur travail.